La scolarisation des jeunes filles

« L’Education est l’arme la plus puissante pour changer le monde » disait Nelson Mandela.

Plusieurs pays en voie de développement se voient touchés par l’absence de scolarisation de jeunes enfants, concentrée essentiellement dans les zones rurales.

En cette journée mondiale de la Femme, nous nous pencherons sur le cas de jeunes filles africaines qui n’ont pas accès à l’éducation primaire.

L’Unesco estimait en 2014, le taux de non scolarisation des filles en Afrique à 54% contre 46% chez les garçons. Les causes peuvent être diverses :

  • Les raisons sociales (refus des parents de scolariser leur fille etc.)
  • Le manque de moyens financiers
  • Les mariages et grossesses précoces

En tant qu’association humanitaire œuvrant pour l’éducation de jeunes écoliers défavorisés, nous aidons tous les enfants peu importe leur genre. Cependant, nous ne pouvons, nous empêcher de remarquer une disparité assez flagrante touchant entre autres le continent africain.

A l’école primaire de Bawada située dans l’Extrême-Nord du Cameroun, à qui la T.E.A.M. a prévu d’apporter son soutien cette année, on recense 222 filles inscrites contre 260 garçons pour un total de 482 élèves. Un constat similaire est effectué dans les écoles soutenues dans le passé par la T.E.A.M. C’est le cas de l’école primaire de Nouamou (Côte d’Ivoire) soutenue en 2016, où on compte 122 filles contre 136 garçons pour 258 élèves.

Cependant, au fil des années la balance tend à s’équilibrer. Le but de la T.E.A.M. est aussi d’aider ces jeunes filles à préparer leur vie d ‘adulte. En leur permettant d’avoir accès à l’éducation, on leur donne une chance de cibler l’objectif qu’elles souhaiteraient atteindre plus tard et de se donner les moyens de réussir ; devenant ainsi de jeunes femmes prêtes à conquérir le monde et pour qui penser, croire, rêver et oser ne constitueraient plus un obstacle.